Actualités

31 MAR 2020

Services d'aide et de soutien Coronavirus / Covid-19

Services d’écoute et de soutien 

Pendant cette période de confinement liée à l'épidémie de CORONAVIRUS, de nombreuses lignes d'écoute, anonymes et grauites, que ce soit par téléphone, mail ou chat ont renforcé leurs permanences afin de pouvoir garantir soutien, écoute à tous ceux qui en éprouveraient le besoin ou l'envie.

 

Centre de crise coronavirus

0800/14 689

de 8h à 20h

 

Croix-Rouge de Belgique

0800 14 689

De 07h30 à 20h

Les bénévoles de la Croix-Rouge proposent une écoute pour apporter une aide psycho-sociale, ou guider vers des structures plus locales au niveau de vos communes.

 

SOS Parents

0471/414 333

De 08h à 20h 7j/7j

0471/414 333, ce sont les chiffres à composer si vous ne savez plus comment gérer vos enfants, si vous commencez à vous sentir épuisé·e en tant que parent ou si vous êtes carrément à bout. Au bout du fil, une équipe d'une trentaine de psychologues spécialisé·e·s en burn-out parental.

 

Ecoute enfant

103

De 10h à 24h

Service anonyme et gratuit qui s’adresse à tous les enfants et adolescents qui, à un moment de la journée ou de la soirée, éprouvent le besoin de parler, de se confier parce qu’ils ne se sentent pas bien, qu’ils vivent des choses difficiles, qu’ils sont isolés, qu’ils se sentent en danger…

 

Télé-Accueil

107

24h/24

système de chat gratuit

Télé-Accueil est un service d'écoute téléphonique. Toute personne qui souhaite trouver "quelqu'un à qui parler" trouvera en formant le 107 un oreille attentive, gratuitement, 24h sur 24, 7 jours sur 7, dans l'anonymat et la confidentialité.

 

Similes Wallonie

04/344.45.45

De 9h à 16h30 du lundi au vendredi

Entretiens téléphoniques ou permanence mail via [email protected]. Similes Wallonie est une association de familles et d’amis de personnes atteintes de troubles psychiques, qu’elles soient diagnostiquées ou non. Elle s’appuie sur le soutien d’une équipe de professionnels.

 

Centre de prévention du suicide

0800/32 123

24h/24

+ forum d’entraide

Des bénévoles se relaient pour assurer les gardes. Ils accueillent et reçoivent toute personne en crise. Cependant, ils redirigent les appelants vers les ressources officielles données par le gouvernement en cas de questions poussées sur le coronavirus. 

 

Ecoute Violences Conjugales

0800/30.030

24h/24

L’objectif premier de la ligne est d’offrir une écoute bienveillante et ponctuelle où l’anonymat et la confidentialité sont garantis. L’écoute vise à amener la personne à y voir plus clair sur sa situation, qu’elle soit victime, auteur ou encore témoin direct ou indirect du couple dans lequel une situation de violence se produit.

 

Infor-Drogues

02 227.52.52

lundi au vendredi, de 8h à 22h- samedi, de 10h à 14h

La permanence téléphonique est ouverte à toute personne (jeune, adulte, usager de drogues, proche d’usager, professionnel) qui souhaite parler et/ou poser des questions à propos des drogues et de leurs usages.

 

Groupes d'entraide Facebook 

Restons chez nous, moins seuls https://www.facebook.com/groups/1131760777159025/

Coronavirus, pour positiver https://www.facebook.com/groups/202173630882273/

S.O.S Solitude, par chat messenger : https://www.facebook.com/sossol974/       

 

Pour les enseignants :

Assistance école 0800 20 410

Une ligne gratuite, accessible en semaine, de 8h30 à 17h, dans le respect de l’anonymat. Un lieu pour toutes demandes concernant les cas de violence et les événements d’exception. Une équipe se composant de psychologues, d’enseignants et d’un spécialiste de la communication. Un guide téléchargeable sur le site ww.enseignement.be/assistanceecoles/

 

Pour les professionnels de la santé :

www.PsyForMed.com permet aux soignants mobilisés actuellement face au coronavirus de prendre un rendez-vous par téléphone ou par visioconférence avec des psychologues bénévoles pour mieux supporter le stress lié au covid-19.

04 JUI 2019

Publicités pour les jeux de hasard dans le football belge, bientôt la Betting Pro League ?

Maillot football

Impossible d’y échapper, le sponsoring des jeux de hasard investit de plus en plus la « planète foot ». Le club de Brugge, équipe belge de premier plan, est désormais sponsorisée par Unibet, société de paris sportifs. D’autres équipes, moins médiatisées, ont déjà franchi le pas : Circus, Golden Palace, Betfirst ou encore Star Casino font désormais parties du paysage de la Pro League.

En tant que site de prévention du jeu excessif, nous ne pouvons que nous inquiéter de cette tendance. Pour les fans, jeunes et moins jeunes, l’association du football et des paris s’en trouve renforcée. Parier devient une activité banale, presque désirable pour rejoindre la communauté des joueurs. C’est gommer les risques bien réels des jeux de hasard et l’engrenage de l’addiction, un risque qui concerne près de 470.000 belges (factsheet gokken, VAD, 2018).

Cette exposition à outrance des jeux de hasard renforce la nécessité d’établir un cadre légal et des limites claires. A cet égard l’arrêté royal du 25 octobre 2018  prévoit des règles plus strictes en la matière. Citons l’interdiction de sponsoring sur des maillots d’équipes sportives mineures d’âge. Il s’agit indubitablement d’un pas dans la bonne direction.  

 Pour en savoir plus sur le sponsoring des jeux dans le football belge.

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_quand-les-maillots-des-sportifs-font-la-pub-des-societes-de-paris?id=10257258

https://sportmagazine.levif.be/sport/foot-international/quand-le-sponsor-fait-debat/article-normal-1091293.html

Pour en savoir plus sur les mesures restrictives de l’AR en matière de publicité pour les jeux de hasard.

https://polinfo.kluwer.be/NewsView.aspx?contentdomains=POLINFO&id=VS300652102&lang=fr

01 MAR 2019

Le projet de loi sur les jeux de hasard approuvé.

La commission de la Justice de la Chambre a approuvé ce 27 février le projet de loi sur les jeux de hasard.

Le texte prévoit, pêle-mêle, d'augmenter le nombre maximum de jeux de hasard pouvant être exploités dans les débits de boissons en y interdisant l'exploitation de machines non autorisées par la loi, de renforcer le pouvoir de sanction de la Commission des jeux de hasard, d'imposer aux agences de paris la conclusion d'une convention avec les communes dans lesquelles elles souhaitent s'implanter, ou encore de soumettre ces dernières au contrôle EPIS (obligation pour les joueurs d'y présenter une pièce d'identité pour vérifier qu'ils ne sont pas interdits de jeu). Les jeux virtuels exploités dans les agences seront interdits aux moins de 21 ans.

 Le texte octroie également la compétence à la Commission des jeux de hasard de mettre un terme aux paris susceptibles de fraude. Sa capacité d’infliger des sanctions en cas d’infraction est accrue. Des officiers de police, aux compétences étendues, seront détachés.

Sources:

https://trends.levif.be/economie/entreprises/cumul-des-licences-controles-d-identites-quel-est-ce-projet-de-loi-qui-derange-le-secteur-des-jeux-de-hasard/article-normal-1094919.html

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190227_01302784/le-projet-de-loi-sur-les-jeux-de-hasard-approuve


01 2019

Les « loot-boxes » payants des jeux vidéos sont des jeux de hasard et d’argent !

Loot-boxe

Du jeu vidéo au jeu de hasard, il n’y avait qu’un pas que plusieurs éditeurs de jeux vidéo avaient franchi avec la création des « loot-boxes » payants.

Une loot-boxe est une forme de « coffre à butin » proposant au joueur d’un jeu vidéo des contenus aléatoires. Ceux-ci  peuvent aller de la simple personnalisation d'un personnage, à l'acquisition de nouvelles fonctionnalités utiles dans le jeu  (vies supplémentaires, équipements…). Autrement dit, en payant une loot-boxe, vous ne savez pas si vous allez toucher  le « jackpot ». Alors, simple fonctionnalité de jeux vidéos ou véritable jeux de hasard ? La Commission des jeux de  hasard s’est positionnée en 2018 : les loot-boxes payants sont des jeux de hasard.

Peter Naessens, Directeur à la Commission des jeux de hasard: « les loot boxes payants ne sont pas un élément  innocent des jeux vidéo qui se présentent comme un jeu d’adresse. Les joueurs sont séduits et trompés et aucune  mesure de protection en matière de jeux de hasard n’est appliquée. Maintenant qu’il est clair qu’en particulier les enfants et les personnes vulnérables sont ici exposés sans protection, les fabricants de jeux mais aussi les parties concernées sont appelés à mettre fin à cette pratique ».

A présent, le ministre de la justice a suivi l’avis de la Commission des jeux de hasard, rendant de facto illégales les loot-boxes payants dans leur forme actuelle.

Plusieurs éditeurs de jeux vidéo se sont donc conformés à la législation belge ou sont sur le point de le faire. Cela concerne des titres aussi connus que Fifa ou Fortnite.  


Source

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_jeux-video-la-fin-des-loot-boxes-pour-les-joueurs-belges?id=10134289

https://www.gamingcommission.be/opencms/opencms/jhksweb_fr/gamingcommission/news/news_0061.html

25 JUI 2018

Hausse de la perte horaire moyenne dans les Casinos... une mauvaise nouvelle pour les joueurs excessifs!

La perte horaire moyenne est passée de 75 à 102 euros pour les joueurs dans les casinos, suite à un ajustement de la rentabilité négociée par le secteur avec la Commission des jeux de hasard (CJH), rapporte La Dernière Heure lundi.

Voici deux semaines, la Commission des jeux de hasard (CJH) a, à la demande du secteur, accordé les conditions techniques pour que la perte horaire moyenne des machines soit augmentée de 36%. Cet ajustement à la perte horaire garantit une rentabilité dès lors plus intéressante dans les casinos et salles de jeux, mais est une mauvaise nouvelle pour les joueurs.

Un accord trouvé "en toute transparence"

Concrètement, cela signifie qu'un joueur qui s'installe à une machine au casino peut perdre désormais en moyenne 102 euros par heure. En salle de jeux, la moyenne passe à 34 euros. Il s'agit bien d'une moyenne, et non d'un maximum, précise La Dernière Heure.

Pour le secteur cette hausse, réclamée depuis plusieurs mois, est une victoire. Aucune indexation n'était intervenue depuis l'an 2000. Les négociations avec la CJH remontent à décembre 2017 et l'accord a été trouvé voici deux semaines "en toute transparence", selon la CJH.

 

Source: Belga Publié le lundi 11 juin 2018 à 06h31 sur le site de la RTBF

29 MAI 2018

Légalisation des paris sportifs virtuels

Les paris sur les compétitions sportives virtuelles sont maintenant autorisés. Le gouvernement a adopté un arrêté royal entré en vigueur le 9 mai 2018, qui définit ce type de paris comme des jeux de hasard automatiques et qui en autorise l’exploitation dans les agences de paris.

Ces machines proposent des paris sur les résultats de matches de football ou d’autres sports entièrement fictifs, dont les scores sont déterminés de manière aléatoire par des logiciels.

Voici les règles principales d’application :

  • Chaque joueur devra être clairement informé du caractère virtuel de l’événement sportif concerné.

  • Dans le souci d’éviter toute confusion, et notamment que des joueurs parient en fonction de leurs connaissances du sport en en escomptant un profit, il est interdit de faire référence à des noms de joueurs ou d’équipes existants, de même qu’à des concours ou compétitions existantes. Il devra toutefois bien s’agir de sports réels: les paris virtuels restent interdits sur des compétitions organisées dans le cadre de jeux vidéo (ce qu’on appelle " e-sport ").

  • Chaque agence de paris ne pourra pas affecter plus de deux terminaux à ce type de jeux et ce, sans augmenter le nombre d’appareils par établissement.

  • La règle de la perte horaire maximale sera d’application: elle est fixée à 12,50 euros par heure.

Nous déplorons le fait que, malgré le fait que ce jeu ait été reconnu comme un jeu de hasard automatique (donc un jeu de casino ou salle de jeux), il soit tout de même accessible à partir de 18 ans. Le fait que les parties se succèdent toutes les trois minutes en fait un type de jeu à risque addictif plus élevé que d’autres. En effet, plus le laps de temps entre la mise et le résultat est court, plus les risques d’addiction sont élevés.

Sans compter le fait que la société Derby, qui exploite ces jeux dans ses 300 agences de paris, déclare qu’il s’agit d’environ un tiers de leurs revenus.

Cette législation ouvre donc la porte au virtuel pour d’autres opérateurs et à la prolifération de ce type de jeux…

Source :

https://www.lecho.be/tech-media/divertissement/les-paris-sur-matches-virtuels-sont-autorises/10010878.html 

01 MAR 2018

Avancées constructives pour la limitation des paris sportifs virtuels

Il va y avoir des changements en termes de limitation des paris sur des évènements sportifs virtuels et de prévention et protection des individus vulnérables, fragiles et potentiellement influençables. Il ne sera bientôt plus possible de parier de manière illimitée sur des évènements sportifs virtuels.

D’un côté le gouvernement fédéral peaufine les arrêtés royaux destinés à régulariser et encadrer ce type de jeux. De l’autre, le tribunal de première instance a enjoint l’Etat belge à contraindre le régulateur du secteur à faire cesser l’exploitation des paris et matchs virtuels par Derby (agences de paris Ladbrokes). Derby pourrait recevoir des amendes assez lourdes s’il ne cesse pas d’exploiter ces matchs virtuels qui resteront illégaux jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle législation, d’ici quelques mois. A voir si ces amendes de 50.000 euros par jour et par machine, jusqu’à maximum 10 millions d’euros, seront appliquées.

En effet, ce type de jeu peut induire des effets illusoires et malsains chez les consommateurs vulnérables. Un des effets pervers est qu’en pariant sur des pseudos équipes utilisant le nom de clubs nationaux ou internationaux connus crée l’illusion d’une maîtrise sur le résultat lié à de prétendues connaissances sur les compétitions sportives. De plus, les intervalles entre chaque nouvelle partie est très court +/- 5 minutes et par conséquent non seulement paupérise rapidement le joueur et aussi le conditionne au résultat immédiat, le maintien en état d’excitation, inhibe la réflexion, alimente et développe l’impatience accompagnée de frustrations. Il est essentiel d’insister sur le fait que le résultat est généré par un algorithme favorable à l’exploitant. Les jeunes à partir de 18 ans y sont particulièrement sensibles.

Selon la nouvelle législation, ces jeux seront dès lors considérés comme des jeux de hasard automatiques, comme les autres machines à sous, et non plus comme des paris sportifs. L’âge minimum pour y jouer sera donc 21 ans. Ils devront être équipés d’un lecteur de carte d’identité et liés au système EPIS. La perte horaire maximale sera de 12,5 euros.

Les opérateurs qui souhaitent exploiter ce type de jeux devront avoir une licence octroyée par la Commission des jeux d’agence de paris de classe IV.

Le ministre Koen Geens annonce que la Commission des jeux se verra renforcer de 20 collaborateurs supplémentaires pour assurer et renforcer les contrôles. La Commission des jeux en fait la demande depuis bien longtemps…

Nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle règlementation qui clarifie la situation de nouveaux types de jeux à risque d’addiction élevés.

Sources :

https://www.lecho.be/entreprises/divertissement/Les-paris-sur-matchs-virtuels-prohibes-Ladbrokes-tremble/9985594

www.dhnet.be/actu/faits/paris-virtuels-amende-record-contre-ladbrokes-5a8f2039cd70f0681dd6b2f0

https://www.jubel.be/fr/parier-de-maniere-illimitee-sur-des-evenements-sportifs-virtuels-ne-sera-plus-possible-2/

21 NOV 2016

Attention au risque d’addiction avec les paris sportifs Par Wallabet - 15 novembre 2016

L'addiction (on parle également de dépendance) consiste à adopter une conduite récurrente et irrépressible, malgré des efforts pour s’y soustraire. Les jeux d’argent, dont font parties les paris sportifs, peuvent entraîner les joueurs vers de grave dérive.

Le parieur pathologique : une triste réalité !

Être accroc aux paris sportifs n’est pas une invention, mais bien une triste réalité. L’appât du gain est au cœur du système, tout comme l’adrénaline que déclenche la mise. Cette émotion ressentie, connectée à l’attrait pécuniaire, est un cocktail dangereux pour toutes les personnes qui ne feraient pas attention.

 

La multitude des compétitions et des disciplines, la diversité de la nature des paris, la diffusion médiatique des sports, l’envie de démontrer que l’on peut réussir à deviner un résultat, le fait de vouloir « se refaire » : autant d’éléments qui sont susceptibles de faire basculer un parieur sensible vers le statut de parieur pathologique !

Des paris sportifs en ligne interdits aux jeunes mineurs

D’ailleurs, les autorités en charge de réglementer ce secteur d’activité interdisent aux adolescents âgés de moins de 18 ans de miser sur des paris sportifs.

Oubliez les paris sportifs avant 18 ans c’est interdit !

Notez que la validation, suite à une demande d’inscription chez les bookmakers agréés par l’ARJEL, est conditionnée par l’âge. Chaque membre doit certifier être majeur, et fournir une photocopie de sa carte d’identité en guise de preuve.

Une addiction qui touche tout type de joueur

Les témoignages de parieurs dépendants montrent que le phénomène touche toutes les couches de la société. Certains dilapident leurs économies mettant en danger les finances de leur famille et l’équilibre de leur vie privée. D’autres mentent, trompent, dupent, volent, pour assouvir leur soif de jeux.

Les joueurs les plus malades peuvent même s’isoler du monde extérieur en ne percevant leur quotidien qu’à travers les paris sportifs.

Comment ne pas tomber dans le piège de l’addiction aux paris sportifs ?

L’addiction aux paris sportifs n’est pas une fatalité et il existe des solutions pour ne pas tomber dans une quelconque dépendance :

  1. déterminer à l’avance la somme mensuelle à consacrer aux paris sportifs en fonction de ses revenus, et de ses besoins au quotidien ;
  2. éviter de jouer sous pression, la fatigue ou l’énervement étant mauvais conseillers, ou sous l’influence de certains produits (alcool, drogue, médicament) ;
  3. être vigilant à ne pas se couper de sa famille et de ses proches, à cause de cette activité.

LIEN VERS L ARTICLE : http://www.sportbusinessetmoi.com/attention-risque-addiction-paris-sportifs-10802

 

21 NOV 2016

Se désintoxiquer des jeux vidéo

Lien vers l'article : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/813233/dependance-jeux-video-restart-seattle

Un texte de Bouchra OuatikTwitterCourriel de Découverte  

Il y a quelques mois, Jake, 28 ans, passait ses journées à diriger des combattants, à abattre des ennemis et à explorer de nouveaux territoires. « J'étais le chef de mon clan, et en faisant ça, je me sentais important. Tous ces gens comptaient sur moi. »

Cependant, ces aventures n'existaient que dans un monde virtuel, celui du jeu de rôle en ligne World of Warcraft. Depuis qu'il s'est initié à ce jeu, à 18 ans, il a perdu la maîtrise de sa vie. Happé par le jeu, il a abandonné l'université et il était incapable de garder un emploi. Dans ses pires moments, il jouait jour et nuit.

Je pouvais jouer pendant un mois sans arrêter. Je dormais trois ou quatre heures par jour, je mangeais quelques bouchées, je prenais ma douche une fois par semaine. C'est tout ce que je faisais.

Jake, patient du centre reSTART

Pour reprendre sa vie en main, le jeune homme s'est rendu au centre reSTART, à Fall City, en banlieue de Seattle. Fondé en 2009 par la psychologue Hilarie Cash, ce centre aide les jeunes hommes qui sont incapables de gérer leur utilisation de la technologie, et principalement des jeux vidéo.

 

« Ils sont agréables, brillants, éduqués, ce sont de très bons jeunes hommes, explique Mme Cash. Mais pour différentes raisons, ils se sont tournés vers Internet pour échapper aux aspects inconfortables et douloureux de leur vie. »

J'ai l'impression d'avoir perdu 10 ans de ma vie avec le jeu. J'ai perdu des relations. J'aurais pu être marié et avoir une famille aujourd'hui.

Jake, patient du centre reSTART

La psychologue considère que ces jeunes souffrent de dépendance aux jeux vidéo, bien que le terme ne fasse pas encore l'unanimité dans le domaine médical. Si reSTART est le premier centre du genre en Amérique du Nord, il en existe plusieurs en Corée du Sud, où la dépendance aux jeux vidéo est considérée comme un problème de santé publique. En 2011, le gouvernement sud-coréen a adopté une loi interdisant aux jeunes de moins 16 ans de se connecter aux sites de jeux en ligne entre minuit et 6 h.

Dans une recherche menée auprès de 1178 jeunes de 8 à 18 ans, un chercheur de l'Université de l'Iowa a déterminé que près de 8 % d'entre eux jouaient aux jeux vidéo de manière pathologique.

Peut-on vraiment parler de dépendance aux jeux vidéo?

La dépendance aux jeux vidéo n'est pas encore reconnue formellement par les psychiatres. Cependant, la plus récente édition du Manuel diagnostique des troubles mentaux (DSM-5), publié par l'Association américaine de psychiatrie, classe la dépendance aux jeux vidéo en ligne dans la catégorie des troubles qui requièrent plus de recherches avant d'être reconnus. Les critères proposés ressemblent à ceux de la dépendance aux jeux de hasard.

Jake avait un comportement semblable à celui d'une personne dépendante aux jeux de hasard. Par exemple, il était incapable d'arrêter de jouer malgré les conséquences, il mentait à ses parents pour cacher son problème et il a ressenti des symptômes de sevrage lorsqu'il a dû arrêter de jouer, en arrivant au centre reSTART.

« J'étais très irritable, très énervé, je me rebellais contre l'autorité. Dans ma première semaine ici, je refusais de faire quoi que ce soit, dit-il. Je n'arrivais pas à accepter de ne plus pouvoir m'évader dans le jeu. »

La psychologue Hilarie Cash explique que ce phénomène présente aussi des similitudes avec la dépendance aux drogues dures. « Il y a certains comportements, comme les jeux de hasard, les jeux vidéo, l'utilisation d'Internet ou encore la consommation de substances, qui mènent à une production élevée de dopamine et d'autres neurotransmetteurs dans le cerveau. Avec le temps, le cerveau s'ajuste, dit-elle. Ces substances et ces comportements ne produisent plus l'effet désiré, qui est une sensation d'euphorie ou de soulagement. Alors, les gens doivent en faire plus. C'est la nature de la dépendance. »

Durant deux à trois mois, les résidents du centre reSTART apprennent à reprendre leur vie en main, loin de la technologie. Ils sont suivis par des psychologues, tout en occupant leurs journées avec des activités qui leur permettent de s'accomplir hors de l'univers du jeu vidéo : sport, randonnées, méditation, cuisine, lecture, musique.

Leur estime d'eux-mêmes était principalement basée sur leurs prouesses dans le jeu. Nous les aidons à développer des compétences qui leur permettront de fonctionner en tant qu'adultes responsables.

La Dre Hilarie Cash, psychologue et fondatrice du centre reSTART

Qu'est-ce qui cause la dépendance?

Au milieu du 20e siècle, le psychologue américain Burrhus Frederic Skinner a élaboré une théorie sur le conditionnement du comportement. Dans son expérience, des rats et des pigeons devaient appuyer sur un levier qui leur permettait d'obtenir un morceau de nourriture. Ceux qui recevaient de la nourriture à des intervalles aléatoires appuyaient sans cesse sur le levier.

Au contraire, ceux qui recevaient un morceau de nourriture chaque fois finissaient par s'en désintéresser. Le psychologue en a conclu que la meilleure manière de conditionner un comportement est d'octroyer des récompenses à des intervalles aléatoires. Cette théorie est aussi utilisée pour expliquer la dépendance aux jeux de hasard et aux jeux vidéo.

La psychologue Hilarie Cash souligne qu'une fois leur thérapie terminée, les jeunes font face à un défi de taille. « La différence majeure est qu'avec l'alcool, la personne doit ne plus jamais boire d'alcool. Mais avec la dépendance à Internet, elle devra réutiliser Internet et les ordinateurs, précise-t-elle. Alors c'est beaucoup plus difficile d'apprendre à utiliser ces choses de manière saine et équilibrée. »

Jake a cependant déjà pris sa décision : pas question de retoucher à un jeu vidéo. « J'aimerais aller travailler sur le ranch familial et remplir mes journées avec une famille et peut-être avoir des enfants. Je veux m'épanouir comme les gens le faisaient autrefois. Avant que tout cela ne soit disponible. »

 

 

 

 

21 NOV 2016

Pourquoi ce site n'évolue plus???

Bonjour,

A la lecture de certains commentaires, il me paraissait nécessaire de remettre en perspective l'histoire et surotut la vie actuelle de ce site.

En 2012 et grâce, effectivement, au soutien financier de la Commission de jeux, nous réalisons en collaboration avec notre homonyme néerlandophone CAD notre site d'aide. Je formule bien le mot "aide" car dans l'esprit de l'équipe, il était clair que nous pourrions, dans un futut proche, développer de l'aide en ligne. Or, apès 2 années de soutien financier et surtout une 6ème réforme de l'Etat qui a eu un impact CONSIDERABLE sur les subsides alloués aux asbsl telles que la nôtre... plus RIEN! Ni soutien, ni futur possible.

Notre site fonctionne donc encore actuellement uniquement sur fonds propres et surtout grâce à la conscience professionnelle qui nous caractérise. Je ne vous dirai pas le nombre de demande de subsides déjà introduites pour obtenir ENFIN ce 3 ème volet qui nous paraît indispensable!!!

Donc :

- si vous avez une piste ou l'envie de solliciter les politiques pour leur faire remarquer qu'il est temps que l'on pense à vous aider de manière concrète et adéquate,

- si vous souhaitez nous aider dans le développement de cette partie...

 

N'hésitez pas, envoyez moi un petit mail d'encouragement à [email protected] et j'en ferai, promis, bon usage!

Laurence Genin

Directrice de l'asbl Le Pélican


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